Premières chances
Le 13-14 de France Inter, hier mercredi, a évoqué L'Oreille en coin, à travers la disparition d'un réalisateur de la chaîne : Philippe Labrousse. Le présentateur a rapidement décrit son parcours, affirmant qu'il avait commencé au standard téléphonique. C'est là que Jean Garretto l'aurait repéré, avant de lui confier, quelques années plus tard, la réalisation de certaines Oreilles.
J'ai croisé Philippe Labrousse en 1998. Il était alors l'adjoint du directeur de France Inter, Jacques Santamaria. J'avais 20 ans, je faisais un stage dans une émission d'été. J'ai voulu faire un reportage. Maryse Friboulet, la réalisatrice, et Valoris Dedieu, la productrice, étaient d'accord. Mais j'avais une expérience minuscule. Il fallait qu'un directeur donne son feu vert. Et c'est lui qui a accepté que je prenne un magnétophone. J'ai rapporté quelque chose de tout juste passable. Tout juste, tout juste ! De la parlotte d'un orgueilleux, et pas un son d'ambiance !
Je n'ai jamais revu Philippe Labrousse, sinon longtemps plus tard, une fois ou deux, au hasard d'un angle de la maison ronde, et je suis sûr qu'il ne se souvenait pas de moi. Mais il m'avait donné une de mes premières chances.
Lecture en ce moment : Radioactif, de Pierre Bouteiller. Des souvenirs qui viennent de paraître chez Robert Laffont.
A conseiller : J'ai mal là..., par Martin Winckler. Un livre + un CD. C'est une co-édition Les Petits Matins, ARTE Editions et ARTE Radio.
J'ai croisé Philippe Labrousse en 1998. Il était alors l'adjoint du directeur de France Inter, Jacques Santamaria. J'avais 20 ans, je faisais un stage dans une émission d'été. J'ai voulu faire un reportage. Maryse Friboulet, la réalisatrice, et Valoris Dedieu, la productrice, étaient d'accord. Mais j'avais une expérience minuscule. Il fallait qu'un directeur donne son feu vert. Et c'est lui qui a accepté que je prenne un magnétophone. J'ai rapporté quelque chose de tout juste passable. Tout juste, tout juste ! De la parlotte d'un orgueilleux, et pas un son d'ambiance !
Je n'ai jamais revu Philippe Labrousse, sinon longtemps plus tard, une fois ou deux, au hasard d'un angle de la maison ronde, et je suis sûr qu'il ne se souvenait pas de moi. Mais il m'avait donné une de mes premières chances.
Lecture en ce moment : Radioactif, de Pierre Bouteiller. Des souvenirs qui viennent de paraître chez Robert Laffont.
A conseiller : J'ai mal là..., par Martin Winckler. Un livre + un CD. C'est une co-édition Les Petits Matins, ARTE Editions et ARTE Radio.
1 Comments:
Le contrat de Première Ebauche ne serait-il pas poussif?
C'est la rançon de la gloire...
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