Internauditeurs
Je rejeté en début d'après-midi un petit coup d'oeil sur certains messages qui me sont parvenus depuis le début de ce blog. Et j'ai retrouvé celui de David, visible un peu plus bas. Je ne sais pas si ça se fait de reprendre un commentaire pour en faire une note, mais je l'ai trouvé tellement enthousiaste et précis, que j'en replace ici un très large extrait.
"L’Oreille reste dans mon souvenir quelque chose de très spécial, de très mystérieux et même de vaguement dangereux. C’est la radio telle que je la conçois encore, avec un véritable travail sur la durée et les textures. Une chose de plus en plus rare dans la course à l’efficacité actuelle. J’associe le programme aux week-ends de mon enfance et pour rien au monde je n’aurais écouté autre chose. Mes parents écoutaient RTL. Moi avec L’Oreille, je savais que j’étais frappé de la plus haute marque de distinction, une sorte d’aristocratie du goût (et je n’avais pas encore dix ans !).
Le samedi était, je crois, ma partie favorite. L’émission se déroulait très lentement, avec des paysages sonores d’une puissance fantastique. J’aimais bien Claude Dominique et même si je ne comprenais pas tout, ces quelques heures étaient d’une telle étrangeté qu’elles laissaient une impression indélébile. (...) Ce que j’aimais c’était les silences, les voix qui s’entremêlaient, les timbres (entre Kriss, Marie-Odile et Agnès, je ne savais qui choisir !) et ça recommençait le dimanche après-midi, et même s’il avait l’air d’y avoir un monde fou dans le studio, la même magie se reproduisait et mon écoute s’est affinée au fil des années grâce à cette seule émission.
Malheureusement, avec 'Une chanson peut en cacher une autre', c’était déjà la fin du week-end. Je trouvais le générique final toujours d’une grande tristesse, car mes voix disparaissaient une à une."
David n'a pas laissé d'adresse mail avec ce message. Bonjour à lui !
"L’Oreille reste dans mon souvenir quelque chose de très spécial, de très mystérieux et même de vaguement dangereux. C’est la radio telle que je la conçois encore, avec un véritable travail sur la durée et les textures. Une chose de plus en plus rare dans la course à l’efficacité actuelle. J’associe le programme aux week-ends de mon enfance et pour rien au monde je n’aurais écouté autre chose. Mes parents écoutaient RTL. Moi avec L’Oreille, je savais que j’étais frappé de la plus haute marque de distinction, une sorte d’aristocratie du goût (et je n’avais pas encore dix ans !).
Le samedi était, je crois, ma partie favorite. L’émission se déroulait très lentement, avec des paysages sonores d’une puissance fantastique. J’aimais bien Claude Dominique et même si je ne comprenais pas tout, ces quelques heures étaient d’une telle étrangeté qu’elles laissaient une impression indélébile. (...) Ce que j’aimais c’était les silences, les voix qui s’entremêlaient, les timbres (entre Kriss, Marie-Odile et Agnès, je ne savais qui choisir !) et ça recommençait le dimanche après-midi, et même s’il avait l’air d’y avoir un monde fou dans le studio, la même magie se reproduisait et mon écoute s’est affinée au fil des années grâce à cette seule émission.
Malheureusement, avec 'Une chanson peut en cacher une autre', c’était déjà la fin du week-end. Je trouvais le générique final toujours d’une grande tristesse, car mes voix disparaissaient une à une."
David n'a pas laissé d'adresse mail avec ce message. Bonjour à lui !
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