mercredi, juillet 06, 2005

"Du jamais entendu à la radio"

Deuxième après-midi de travail aux archives écrites de Radio France. J'y retournerai peut-être pour me plonger dans leurs collections de périodiques sur l'audiovisuel. Mais en deux séances, j'ai déjà eu la possibilité de mettre de côté beaucoup de documents : sur TSF 68-71, quelques articles sur FIP, et bien entendu sur L'Oreille (après-midis et dimanche matin). Aussi des notes sur la période où Jean Garretto était directeur des programmes de France Inter, dans les années 80.

J'ai trouvé deux-trois articles généraux sur l'équipe des après-midis, mais surtout énormément de compte-rendus des dimanches matins.

Au hasard des coupures presse, une photo de J. Garretto et Y. Paranthoën
derrière la console (du studio 125, vraisemblablement)
pour illustrer un article de Libération en 1982

Au hasard, dans un article du Monde de février 1983 signé Michel Castaing, un long entretien avec Jean Garretto. Extraits.

"Avec Pierre (Codou), on produisait déjà, depuis dix ans, à des rythmes hebdomadaires. Un nouveau patron est alors arrivé (M. Guy Bégué, nommé sous-directeur de la production à la direction de l'ORTF), qui n'a pas dû rester plus de six mois, mais qui a tenu, dès sa prise de fonctions, à changer quelque chose... Il nous a proposé de couvrir le week-end. Du jamais entendu à la radio. un truc comme onze heures d'émissions, un peu rognées aujourd'hui, étalées sur deux jours, le samedi et le dimanche. Pierre et moi, on était très bien comme ça ; alors on a formulé des exigences, persuadés qu'elles ne seraient pas acceptées : disposer d'équipes techniques à nous, pour la production et la diffusion, et bénéficier d'un budget hebdomadaire global géré par nous, sans passer par les fourches caudines de l'administration. On a tout obtenu."

Voilà pour la genèse...

Quelques mots aussi sur la disparition de Pierre Codou, le 4 décembre 1981. "Nous étions complémentaires, nous nous reposions l'un sur l'autre (...)", dit Jean Garretto sous la plume de Michel Castaing. "C'était comme une équipe de double au tennis. Aujourd'hui, je joue au squash tout seul."