Le matin, enfin
Le temps manque et les rencontres se multiplient. Parfois, sans tout révéler, j'aimerais être plus complet dans les notes de ce blog. Mais comme je l'écris précédemment, de toute façon, le but ici n'est pas de tout dire !
Je commence enfin à rencontrer les gens de L'Oreille en coin du dimanche matin, émission de chansonniers qui a eu longtemps, et jusqu'à la fin, un grand succès public. C'était la locomotive d'audience du week-end sur France Inter ! Je lui dois mes premiers souvenirs de radio, c'est sans doute être une des raisons pour lesquelles j'ai entrepris ce livre.
Avec cette émission, on est moins dans le travail sonore, dans la minutie du montage, dans le contrepied. Moins dans la recherche. Mais plus dans la tradition chansonnière française, l'humour sur les politiques, sur l'actualité. L'équipe du matin a renouvelé et entretenu le genre, pendant 20 ans. Avec aussi des inventions de radio.
C'est vrai, j'avais rencontré il y a un an Pierre Saka, homme de chanson, parolier. Il écrivait les parodies chantées de l'émission. Le dialogue a été agréable, bien qu'un peu rapide. Hier, j'ai discuté plus d'une heure avec Patrick Burgel, qui est resté 14 ans l'imitateur de l'émission. Très belle voix, plus de 100 personnalités à son répertoire. Pour lui, m'a-t-il dit, entrer à L'Oreille en coin a été "une chance". Il a marqué énormément les auditeurs, au point qu'il n'a pas eu un successeur, mais plusieurs, entre 1985 et 1991. Nous avons parlé des "parodies à la demande", réalisées dans les années 70 : les auditeurs appelaient pendant l'émission et proposaient des sujets d'actualité sur lesquels Saka et Burgel devaient écrire des chansons, sur des airs connus. En direct ! Bel exercice de voltige.
Autre sujet, les duos avec les artistes invités. Les trois dernières saisons, Patrick Burgel entonnait avec l'artiste invité la chanson de fin de l'émission. Parmi les anecdotes, celle-ci : "Le jour où Georges Guétary est venu, nous avons chanté 'La vie de bohème', où je chantait le rôle qu'avait chanté Bourvil. Et Guétary s'est arrêté, les larmes aux yeux, en disant : c'est bouleversant, j'ai l'impression qu'André Bourvil est encore vivant !"
Patrick Burgel, ancien prof de Français, est aujourd'hui comédien de théâtre, de télé, de cinéma, et il écrit des livres. Il a un site internet très complet.
Je commence enfin à rencontrer les gens de L'Oreille en coin du dimanche matin, émission de chansonniers qui a eu longtemps, et jusqu'à la fin, un grand succès public. C'était la locomotive d'audience du week-end sur France Inter ! Je lui dois mes premiers souvenirs de radio, c'est sans doute être une des raisons pour lesquelles j'ai entrepris ce livre.
Avec cette émission, on est moins dans le travail sonore, dans la minutie du montage, dans le contrepied. Moins dans la recherche. Mais plus dans la tradition chansonnière française, l'humour sur les politiques, sur l'actualité. L'équipe du matin a renouvelé et entretenu le genre, pendant 20 ans. Avec aussi des inventions de radio.
C'est vrai, j'avais rencontré il y a un an Pierre Saka, homme de chanson, parolier. Il écrivait les parodies chantées de l'émission. Le dialogue a été agréable, bien qu'un peu rapide. Hier, j'ai discuté plus d'une heure avec Patrick Burgel, qui est resté 14 ans l'imitateur de l'émission. Très belle voix, plus de 100 personnalités à son répertoire. Pour lui, m'a-t-il dit, entrer à L'Oreille en coin a été "une chance". Il a marqué énormément les auditeurs, au point qu'il n'a pas eu un successeur, mais plusieurs, entre 1985 et 1991. Nous avons parlé des "parodies à la demande", réalisées dans les années 70 : les auditeurs appelaient pendant l'émission et proposaient des sujets d'actualité sur lesquels Saka et Burgel devaient écrire des chansons, sur des airs connus. En direct ! Bel exercice de voltige.
Autre sujet, les duos avec les artistes invités. Les trois dernières saisons, Patrick Burgel entonnait avec l'artiste invité la chanson de fin de l'émission. Parmi les anecdotes, celle-ci : "Le jour où Georges Guétary est venu, nous avons chanté 'La vie de bohème', où je chantait le rôle qu'avait chanté Bourvil. Et Guétary s'est arrêté, les larmes aux yeux, en disant : c'est bouleversant, j'ai l'impression qu'André Bourvil est encore vivant !"
Patrick Burgel, ancien prof de Français, est aujourd'hui comédien de théâtre, de télé, de cinéma, et il écrit des livres. Il a un site internet très complet.
Photo issue de Libération, 23 octobre 1982
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