Gilles Davidas
J'ai rencontré Gilles Davidas avant-hier. Il a travaillé à L'Oreille en coin avec son alter ego Thomas Sertillanges, à partir de septembre 1974. Ils ont commencé en abordant, par séries de 13 épisodes, les grands genres cinématographiques : les comédies musicales, le western... Il a continué jusqu'en 1980, année où il multipliait les missions et les émissions. Passé cette période d'hyperactivité et de surmenage, il est resté à part entière réalisateur "sur Inter", et adjoint de Jean Chouquet, conseiller aux programmes. Aujourd'hui, il est réalisateur à France Inter et à France Culture.
C'est étonnant, et constant, cette distinction que font tous les anciens de L'Oreille, entre l'émission et le reste de France Inter. Être à L'Oreille en coin, ce n'était pas vraiment appartenir à France Inter. L'Oreille un "Etat dans l'Etat".
Gilles Davidas m'a raconté comment la "révélation" lui était venue en travaillant, dès la première année, avec Yann Paranthoën. Jusque là comédien, il ne perçait pas vraiment. "Je ne crois pas aux talents cachés pour les autres, je ne vois pas pourquoi j'y aurais cru pour moi", dit-il. Et c'est en voyant agir Yann Paranthoën qu'il a vu ce qu'était la radio fabriquée, et ce qu'on pouvait en faire.
Sur la question des archives (existent-elles ou pas ?), il m'a appris qu'en principe, à l'époque "l'INA gardait une journée complète par mois et un week-end complet par moi, en archives, en simultané total. Donc il devrait y avoir quand même par année, une douzaine de week-ends comprenant L'Oreille en coin". Il faudra voir ça...
Nous avons aussi beaucoup parlé de la transmission de savoirs et de la culture radiophonique, du fait que la radio avait avoir avec les sens, le sensitif. Elle est aussi liée à l'histoire de chacun. La radio est une proximité, une intimité, un parfum, quelque chose d'éphémère et de permanent. C'est ce qui ressort de notre discussion, si je m'en souviens bien sans avoir encore réécouté entièrement l'enregistrement.
Revu Kriss. Elle m'a confirmé que la photo mise en ligne ici le 2 mai date bien de 1978 ou 1979.
C'est étonnant, et constant, cette distinction que font tous les anciens de L'Oreille, entre l'émission et le reste de France Inter. Être à L'Oreille en coin, ce n'était pas vraiment appartenir à France Inter. L'Oreille un "Etat dans l'Etat".
Gilles Davidas m'a raconté comment la "révélation" lui était venue en travaillant, dès la première année, avec Yann Paranthoën. Jusque là comédien, il ne perçait pas vraiment. "Je ne crois pas aux talents cachés pour les autres, je ne vois pas pourquoi j'y aurais cru pour moi", dit-il. Et c'est en voyant agir Yann Paranthoën qu'il a vu ce qu'était la radio fabriquée, et ce qu'on pouvait en faire.
Sur la question des archives (existent-elles ou pas ?), il m'a appris qu'en principe, à l'époque "l'INA gardait une journée complète par mois et un week-end complet par moi, en archives, en simultané total. Donc il devrait y avoir quand même par année, une douzaine de week-ends comprenant L'Oreille en coin". Il faudra voir ça...
Nous avons aussi beaucoup parlé de la transmission de savoirs et de la culture radiophonique, du fait que la radio avait avoir avec les sens, le sensitif. Elle est aussi liée à l'histoire de chacun. La radio est une proximité, une intimité, un parfum, quelque chose d'éphémère et de permanent. C'est ce qui ressort de notre discussion, si je m'en souviens bien sans avoir encore réécouté entièrement l'enregistrement.
Revu Kriss. Elle m'a confirmé que la photo mise en ligne ici le 2 mai date bien de 1978 ou 1979.
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