lundi, novembre 21, 2005

Des bandes à part 2

Jouffa et Monceau, en 1970, dans TSF, réalisaient une "Encyclopédie sonore de la pop music", dont le narrateur était un enfant. Par pur esprit de contradiction, et aussi pour montrer qu'ils n'étaient pas à une rigolade près, je mets à l'écoute un extrait où la méthode est différente. La preuve par le son.

samedi, novembre 19, 2005

Des bandes à part

François Jouffa m'a prêté des enregistrements de "Bande à part", la séquence qu'il produisait pour TSF (permier nom de L'Oreille en coin) avec Simon Monceau. J'écoute et je numérise à tout va. Un extrait au passage : le générique d'une séquence sur les peintres du Bateau-Lavoir. En peu de temps, on comprend l'originalité de la forme et le sérieux du fond. L'émission date du 24 janvier 1970. Les ateliers et appartements du Bateau-Lavoir ont été détruits dans un incendie en mai de la même année.



J'avais oublié d'en parler : contact avec un internaute sympathique, pour qui L'Oreille en coin constitue "l'âge d'or des week-ends de France Inter". Très marqué par Patrick Burgel, il est lui-même imitateur, il est passé par l'émission "Les enfants d'Inter" de Roland Dhordain. Il m'a envoyé des enregistrements de chansons du dimanche matin. Merci (publiquement) à lui.

mardi, novembre 15, 2005

P.J.

Le Masque et la plume fête ses 50 ans. Lors de l'émission de dimanche, que je viens d'écouter en différé sur le site de France Inter, Pierre Jolivet était invité.

Il dit (à 1h33' d'émission) : "J'ai été animateur à France Inter, j'ai commencé là, tout petit, dans cette grande maison ici. Avec mon frère. On faisait L'Oreille en coin. On a commencé, on faisait 3 minutes chaque dimanche matin à L'Oreille en coin. Donc évidemment, France Inter, c'était notre radio."


mercredi, novembre 09, 2005

Le montage est politique

Etonnante histoire que celle rapportée aujourd'hui par Libération. Où il est question de paroles dites et non-dites, de propos entendus mais pas enregistrés et d'un montage sonore pour le moins inédit. Ce n'est pas de la radio, c'est de la politique. On est loin de L'Oreille en coin, mais on parle bien de l'art délicat de la coupe de bande magnétique... Donc finalement, on s'en rapproche.

Discussion rapide avec François Jouffa, par téléphone. Nous avons parlé des archives, rares, de L'Oreille. Nous avons évoqué aussi Gérard Sire, auprès de qui, à Europe 1 puis à France Inter, il a tant appris. "Je me souviens avoir fait l'interview d'un nutritionniste", m'a-t-il dit. "Mais ça ne décollait pas vraiment. Gérard Sire m'a alors suggéré de découper l'entretien et d'y intégrer des extraits de chansons de chanteurs gros. Un bout de nutritionniste, un bout de Carlos, etc. Et ça a marché !" Le montage, vous dit-on, le montage...

Enfin, une phrase de Kriss, pas directement liée à tout ça, mais qui trotte dans la tête ces derniers jours. Une phrase issue de son livre publié à L'Oeil neuf :

"Un jour j'ai dit à un ami physicien que les gens de radio étaient comme des éphémères qui ne volent qu'un jour et disparaissent. 'C'est faux', m'a-t-il répondu. 'Tout ce qui existe est détruit par le temps. Les monuments les plus beaux, les livres, la planète elle-même disparaîtra. Mais vous, les voix de radio, vous êtes éternelles. Vos paroles emportées par les ondes hertziennes voyageront dans l'univers aussi longtemps qu'il existera.' "

mercredi, novembre 02, 2005

Hi hi (parenthèse)

Comment arrivez-vous sur ce blog ? J'ai quelques indices. Je sais par exemple ce que les internautes ont tapé dans leur moteur de recherches pour se retrouver ici. Rien d'extraordinaire, certes, mais ainsi, hier, quelqu'un a "googlé" les mots suivants :

"rédaction humoristique sur le fantastique à l'imparfait".

Jeune internaute (je t'imagine en fin de primaire ou en début de collège), n'as-tu point été un chouïa déçu ? Désolé... Hé hé.


Aujourd'hui, un petit mail de V. qui semble, lui, ne pas s'être trompé de lieu. Il écrit :
"Je viens, par votre entremise, de retrouver des souvenirs d'auditeur ému et nostalgique de cette émission fantastique et de sa non moins fantastique et emblématique Kriss..."

Quelques mots imprévus et sincères qui encouragent l'enquêteur.