lundi, janvier 28, 2008

NdE (Note de l'éditeur)

En réponse à quelques commentaires et mails laissés ici ou là, Yannick Dehée, patron des éditions Nouveau Monde, nous demande de passer la précision ci-dessous, ce que nous faisons bien volontiers !

"Chers amis de L'Oreille en coin,
Une fois n'est pas coutume, l'éditeur prend la plume pour vous répondre. Le livre de Thomas n'est PAS en rupture de stock. Il l'a été pendant 5 jours courant décembre, et nous avons immédiatement réimprimé. Hélas, certains libraires considèrent parfois qu'un livre qui a été en rupture de stock une fois et qui n'est pas une grosse vente chez eux ne mérite pas l'effort de repasser une commande (c'est du boulot!) ou tout simplement de revérifier dans leur base de données si l'ouvrage a été réimprimé. Après tout, 'y a trop de livres, madame, beaucoup trop' (réponse faite devant moi pendant les fêtes à un client d'une librairie de grande chaîne qui s'enquérait d'un titre un peu rare).
Heureusement, il y en a d'autres qui aiment ce livre et font des réassorts réguliers, je le vérifie chaque semaine. Moralité : si vous avez un bon libraire, gardez-le précieusement, choyez-le !"

Post-scriptum

En guise de post-scriptum à la note précédente, ce mail d'internaute/ auditeur reçu il y a quelques jours :
"Le hasard , la curiosité et une grosse dose de nostalgie m'ont fait taper L'Oreille en coin sur le moteur de recherche. Et là, miracle ... ! Sous mes yeux ébahis défilent ces noms qui ont bercé de bonheur et de plaisir une période de ma vie... Comme sans doute beaucoup de gens, j'avais l'impression que ces histoires, ces reportages, ces contes, étaient écrits pour moi seul... Sans parler de la simple magie auditive de ces voix.
Simple auditeur 'fanatique', j'avais eu la chance de rencontrer Claude Dominique. Avec un ami, nous lui avions envoyé une lettre pour lui soumettre un 'sujet' que nous pensions suceptible de l'intéresser. A notre grande surprise, elle nous invita à collaborer avec elle pour mettre en onde ce sujet. Son ouverture d'esprit, son humour, sa générosité, son immense talent, sa simplicité nous avaient vivement séduits. Puis nous nous sommes côtoyés pendant quelques années, lors de soirées amicales mémorables. Signé :
Philippe Godinaud"

samedi, janvier 26, 2008

Le café, lieu de radio

J'étais mercredi soir à la SGDL, pour revoir le film de Thierry Compain consacré à Yann Paranthoën. L'Oreille en coin y est mentionnée rapidement par Daniel Mermet, lieu de l'apprentissage radiophonique de celui-ci aux côtés de celui-là.
On y trouve aussi une interview de "Madame Marcelle", qui tenait un bistrot aux abords de Radio France (le café "Chez Antoine", devanture Art Nouveau) qui était le repère des "producteurs". Dans le film, elle raconte qu'elle a quasiment vu grandir toute une génération de gens de radio. Elle se souvient même de l'installation du Centre Pierre-Bourdan dans le quartier, à la fin des années 50.

Yann Paranthoën était le premier à me parler de Madame Marcelle, parmi mes interlocuteurs. Son café était, à 200 mètres de la Maison de la radio, déjà un lieu de radio :
"L’Oreille en coin se terminait souvent au bistrot aussi. Il y a la troisième mi-temps, comme on dit au rugby. Et là aussi, l’émission continue. L’émission n’est pas finie quand on sort du studio. Ça aussi, c’est l’équipe. Avec Claude, on mangeait toujours dans un petit bistrot, qui était un peu l’annexe. Souvent les gens de L’Oreille en coin étaient là, chez Madame Marcelle, un petit café, le café Antoine. Il y avait trois tables. Claude venait toujours là. C’était un lieu où on faisait déjà l’émission. C’est rue Gros. Maintenant c’est devenu un truc un peu snob."

La Café Antoine, au coin de la rue Gros et de la rue La Fontaine, Paris 16e.
(Photo aimablement transmise par Vincent Labaume)

Le film montre une série de photos prises dans le café, et furtivement j'ai reconnu Claude Dominique (c'est bien d'elle que parle à l'instant YP), face au comptoir, en pleine discussion avec la tenancière. Commerçante entrée désormais dans l'histoire de la radio !

Aujourd'hui, j'ai justement remis la main sur un enregistrement qu'on m'a transmis, après la publication du livre. Un fou rire partagé de Claude Dominique et Michel Winock, et qui n'en finit pas ! Ils présentaient ensemble Le Passé Singulier, sur France Inter dans les années 80 (prix de la SCAM 1985). Extrait ci-dessous.


mercredi, janvier 16, 2008

Une idée, une info

Une idée : la radio est un média ancien (à l'âge où la production médiatique est vieille de plus en plus vite), mais c'est encore un art neuf. L'expression artistique de la radio est très loin d'être épuisée.
Une info : dans Charlie Hebdo paru aujourd'hui, Michel Polac parle de Jean Tardieu et du Club d'Essai. Il réagit au livre signé Jérôme Garcin dédié au co-créateur du Masque et la Plume, François-Régis Bastide. L'autre co-créateur étant Polac lui-même, ce qu'il ne se prive pas de rappeler dans sa colonne.

lundi, janvier 14, 2008

Théorème prospectif

La cinéphilie n'existe, depuis si longtemps, que par le fait de la répétition possible de la vision des films. La répétition permet l'analyse, l'obsession, la consommation partagée... Le podcast et autres téléchargements à la carte feront-ils (re)naître, sur le même modèle, une véritable "radiophilie" ?

lundi, janvier 07, 2008

Réassort

Bonne nouvelle : il semblerait que le livre soit à nouveau disponible dans des librairies où, depuis l'après-Noël, il n'était plus...