dimanche, juin 29, 2008

La radio sur la radio

Je reprends une note laissée dans un coin. Autour de l'idée de faire de la radio sa propre vedette. Comme la télé le fait pour elle-même depuis longtemps. Ou comme le cinéma, où l'on a érigé le film sur le film en un genre en soi.
Au-delà de ça, la radio est dans la bonne période (vieux média mais art jeune) pour qu'on commence à construire sa mythologie, ses figures légendaires... Et qu'on dépasse les 2 ou 3 références usées habituelles, devenues caricaturales à force d'être répétées (genre Orson Welles et La Guerre des Mondes). Enrichir la radio dans le sens commun.




Voilà un extrait DU film qui vient à l'esprit quand on parle de "film dans le film" : La Nuit Américaine, de Truffaut. Manière aussi de remarquer la truffaldite qui (re)fait surface ces derniers temps, sur les ondes de FC en particulier. JF Stévenin chez Frédéric Mitterrand a longuement parlé de lui. L'Atelier de création qui rediffuse le très intriguant "Journal d'Alphonse" d'Elisabeth Butterfly. Et la série d'été annoncée... La postérité comme une vague.



lundi, juin 23, 2008

A l'instant sur nos téléscripteurs

Ça vient de tomber :

"Denis Cheissoux, lauréat du Grand Prix des Radios francophones publiques

Les Radios francophones publiques ont décerné le 11 juin leur premier Grand Prix sur le thème de l’environnement à « CO2 mon amour », pour l’émission du 17 novembre 2007, qui avait notamment consacré un reportage à l’Ile de Quéménès, dans le Finistère.
Ce prix récompense la pertinence, l’humour et la liberté de ton de ce magazine de nature et l’environnement, créé en 2000 et diffusé le samedi, à 14h sur France Inter.
Scientifiques, philosophes, politiques, naturalistes, créateurs et membres d’associations apportent leur contribution au débat proposé par Denis Cheissoux et sa bande de convaincus « non intégristes » : Jean-Marie Pelt, Nathalie Fontrel, Jean-Pierre Raffin et Elisabeth Laville.

Collaborateur de France Inter depuis 28 ans (« L’oreille en coin », « L’as-tu lu mon p’tit loup », « Hexagonale poursuite », « Chassez le naturel », « Tout s’explique »), Denis Cheissoux traite des questions d’environnement depuis 17 ans. Il est également membre des Journalistes Ecrivains pour la Nature et l’Environnement et Président de la Commission Nationale de Terminologie de l’Environnement."

Félicitations au lauréat !
(Dans la dernière, parmi les invités : l'excellent Patrick Viveret, qui défend à nouveau l'idée de mesures de la croissance autres que le PIB... Toujours écoutable/ podcastable.)

mardi, juin 10, 2008

Patrick Burgel is back in Paris

C'était l'homme aux 150 voix des 15 premières années de L'Oreille en coin, l'imitateur et comédien attitré des dimanches matins. Son départ de l'émission, en 1984, a ouvert l'ère des successeurs. Ils ont été 13 en six ans, à donner de leurs voix successivement pour le remplacer ! C'est dire les capacités de l'homme.




Depuis, ses pieds n'ont jamais quitté les planches. Et justement, ces temps-ci, il prépare son retour à Paris. Il y donnera son spectacle "Imaginer donne la migraine", au théâtre de Ménilmontant à partir du 12 juillet. On peut déjà en voir des extraits sur son site repensé, refondu, ravalé tout récemment. On y trouve aussi son parcours, ses photos, ses livres (nombreux)...

Je sais qu'il avait été déçu du coffret de CD Oreille en coin. Effectivement, j'avais choisi, pour le CD du dimanche matin, de me concentrer sur une seule émission, datant de l'après 1984 (époque marquante où les hommes et femmes politiques étaient invités aux côtés des chansonniers). Et donc, si Patrick Burgel (et son histoire) sont bien présents dans le livre, il est absent des CD. Injustice, maladresse, sans doute. Il m'en a fait la remarque mais n'en a pas pris ombrage. Ci-dessous un tout petit extrait de ce qu'il a fait L'Oreille. J'en mettrai bientôt d'autres.







Tiens, un lien au passage, relayé récemment par Patrick Burgel et auquel je donne à mon tour un écho, vers le site des films de Pierre Etaix, où vous trouverez une pétition réclamant la ressortie des films du clown cinéaste dessinateur Etaix, privé des droits d'exploitation et de diffusion. C'est là.

lundi, juin 02, 2008

Dans les pages

Je lis quelques passages du livre "J'en ai tant vu", souvenirs signés de l'ancien sénateur PS Claude Estier, et je tombe sur le passage suivant :

Estier a été le premier invité de gauche de L'Oreille en coin du dimanche matin, et il a été plusieurs fois invité en six ans d'émission avec les politiques. Le fait qu'il cite jusqu'au nom du producteur, Jean Garretto, pourtant muet puisque réalisateur et non animateur, signifie peut-être qu'il considère l'importance de l'émission. Quoi qu'il en soit, le simple souvenir, déjà, en est la marque.