lundi, mai 29, 2006

Kriss en blog

Depuis 15 jours, Kriss sort de son crumble et investit la Toile : elle a son blog. Pour nous y rendre, cliquons là.

Et il y a toujours le mini-site de son émission. Pour y faire un tour, cliquons ici.

mercredi, mai 24, 2006

Climats

Sous les yeux, un livre co-édité par France Inter, signé d'un ancien de RTL, d'Europe 1 et du service public, Jean-Marie Houdoux. Il a travaillé entre beaucoup d'autres avec Gérard "pas encore instit" Klein et Jacques "déjà Radioscopie" Chancel. Cela me donne quelques idées du climat des années 60 et 70 à Radio France, et m'aidera en particulier à cerner les "événements" de mai 68 à la radio.


Dans les oreilles, un CD donné par Jean Cocart, une émission de L'Oreille en coin de 1979, très musicale. Trenet, "YMCA" version longue, "Ring my bell", Nicole Croisille, Françoise Hardy...

Puisqu'on en était à parler de Jean Yanne dans la dernière note, j'ai appris qu'une radio publique avait la bonne idée de lui consacrer une série cet été... Peut-être y entendra-t-on Gérard Sire ?

D'ailleurs, bientôt du son ici, promis. De Sire et d'autres.

dimanche, mai 14, 2006

Tout le monde

Deux images extraites de Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972). Jean Yanne (Christian Gerber), viré de la radio privée où il travaillait, va chercher du boulot dans le service public. Il est accueilli sur le pas de la porte par un collègue qui ne peut rien pour lui et l'éconduit : Gérard Sire.

Ces photos m'ont été envoyées par Thierry Vignaud.
Allez donc voir son site étonnant.

jeudi, mai 11, 2006

Au courrier ce soir...

... petit sourire et grandes oreilles. Trouvés sur e-Bay.

vendredi, mai 05, 2006

Lecture du jour

Trouvé un peu au hasard aujourd'hui, Les Cahiers d'histoire de la radio portant sur l'année 1975. On y parle de L'Oreille en coin, aux détours de quelques phrases et calendriers. On y parle aussi de Jean Négroni, grande voix, grand comédien, mort il y a un an.

C'était la voix de "La Jetée", court-métrage aux mille épaisseurs d'écorce signé Chris Marker. Parce qu'il avait eu ce rôle, je l'avais rencontré. Mais nous avions élargi le sujet et longuement parlé de lui, de sa vie de comédien.

Compagnon d'Albert Camus à Alger avec qui il a découvert le théâtre ("Il avait écrit pour moi un rôle dans 'Caligula'"), de Jean Vilar dès les début du TNP ("J'étais à la création du Festival d'Avignon, mais je me suis fâché avec Vilar en au début des années 50. Je ne suis revenu qu'en 1959, avec une pièce signée Boris Vian"), il a joué entre autres "Le Prince de Hombourg" avec Gérard Philipe ("Il y avait deux manières de jouer à l'époque, celle de Gérard Philipe, presque chantante, et celle que Chris Marker m'avait réclamée pour 'La Jetée', recto tono"). Il était aussi la voix des "Statues meurent aussi", de Resnais et Marker ("Mais du jour où il a travaillé avec Michel Bouquet, Resnais n'a plus fait appel à moi"- phrase suivie d'un rire). On a parlé aussi de son travail de récitant sur des oeuvres de Pierre Henry. Il a imité Louis Jouvet. A évoqué Belmondo qui l'a fait jouer dans "L'Alpagueur", alors qu'il venait d'être démissionné de la Maison de la Culture de Créteil dont il s'occupait.

"Je ne suis pas devenu une vedette", m'a-t-il dit. "Mais c'est du travail, aussi, de devenir une vedette. Et entre discuter travail avec un metteur en scène ou un producteur, et parler avec une jolie fille à la terrasse d'un café, je préfère toujours parler avec la fille !"

J'écris tout ça de mémoire. Parce que l'entretien, enregistré, a disparu. Il ne reste que ce qu'il y a derrière les liens sous les deux photos ci-dessous. Déjà bien. La voix est là.



jeudi, mai 04, 2006

De 5 à 7 (interlude)

Agnès Varda et Corinne Marchand lisant à la radio le scénario de "Cléo de 5 à 7". Objet radiophonique gonflé dont j'avais parlé là, après qu'Anne-Cécile Perrin m'en eut touché un mot par téléphone. Eh bien le voilà rediffusé, par le hasard des pêches de France Culture dans les archives de l'INA, à 14 h dimanche 7 mai.

C'est Michel Polac qui avait organisé ça en 1966 pour une émission intitulée "Histoire sans image". Un bonus DVD à la radio, en quelque sorte !

Corinne Marchand, un faux air de Jean Seberg glamour


Les Inrocks affirment que Louis Malle s'est aussi prêté au jeu de la lecture de scénario pour Polac, dans la même série. Vu la période (1966), serait-ce pour "Le Feu Follet" (1963), "Viva Maria" (1965), "Le Voleur" (1966) ? Curieux d'entendre ça...

mercredi, mai 03, 2006

Qui était Gérard Sire ?

Double question : qui était Gérard Sire ? Quel rôle a-t-il eu à L'Oreille en coin ? J'ai déjà écrit ici quelques petites choses à son sujet, mais je me garderai bien d'aller plus loin. D'abord parce qu'il me manque pas mal d'informations à son sujet. Et parce que j'en garde pour le livre. Le chapitre à son sujet me tient particulièrement à coeur.

Ci-dessous quelques photos issues du film "L'Aventure, c'est l'aventure", de Claude Lelouch, qui réunissait Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Denner, Charles Gérard, Aldo Maccione. Gérard Sire y joue le juge de la scène d'ouverture, et, par la même occasion, devient le narrateur du début de l'histoire.


L'aventure, c'est l'aventure, Claude Lelouch, 1972

Photo issue d'un article des années 70 (??)
présentant les nouveautés de France Inter