jeudi, mars 16, 2006

Premières chances

Le 13-14 de France Inter, hier mercredi, a évoqué L'Oreille en coin, à travers la disparition d'un réalisateur de la chaîne : Philippe Labrousse. Le présentateur a rapidement décrit son parcours, affirmant qu'il avait commencé au standard téléphonique. C'est là que Jean Garretto l'aurait repéré, avant de lui confier, quelques années plus tard, la réalisation de certaines Oreilles.

J'ai croisé Philippe Labrousse en 1998. Il était alors l'adjoint du directeur de France Inter, Jacques Santamaria. J'avais 20 ans, je faisais un stage dans une émission d'été. J'ai voulu faire un reportage. Maryse Friboulet, la réalisatrice, et Valoris Dedieu, la productrice, étaient d'accord. Mais j'avais une expérience minuscule. Il fallait qu'un directeur donne son feu vert. Et c'est lui qui a accepté que je prenne un magnétophone. J'ai rapporté quelque chose de tout juste passable. Tout juste, tout juste ! De la parlotte d'un orgueilleux, et pas un son d'ambiance !

Je n'ai jamais revu Philippe Labrousse, sinon longtemps plus tard, une fois ou deux, au hasard d'un angle de la maison ronde, et je suis sûr qu'il ne se souvenait pas de moi. Mais il m'avait donné une de mes premières chances.



Lecture en ce moment : Radioactif, de Pierre Bouteiller. Des souvenirs qui viennent de paraître chez Robert Laffont.

A conseiller : J'ai mal là..., par Martin Winckler. Un livre + un CD. C'est une co-édition Les Petits Matins, ARTE Editions et ARTE Radio.


mercredi, mars 08, 2006

Le pavillon en jachère

Oui le silence est lourd et moite en ce moment. Rien n'avance Autour de L'Oreille. Et l'ironie du sort veut que l'une des miennes souffre d'un (petit) acouphène passager. Par conséquent, laissons-la dans son coin pour l'instant. Le pavillon en jachère, en quelque sorte.

En attendant, oreilles bouchées et yeux ouverts, je vous invite à lire un chouette blog littéraire :