Coup de fil

Ce soir, un téléphone retentit. Le mien. A bout du fil, on me demande si je m'occupe du blog de L'Oreille en coin. Hu ! Eh bien oui. C'est Jean Cocart qui me parle. Après m'avoir envoyé un mail jamais reçu, il a pris le combiné. Qu'il en soit ici remercié.

Il est question de lui dans quelques notes ci-dessous, sous deux orthographes différentes, toutes deux mauvaises. Correction dans les minutes qui viennent.

Nous parlons de Génération 2000, de la réalisation des Oreilles, de Une oreille peut en cacher une autre.

Nous parlons aussi de Claude Dominique, dont Jean Cocart était "fan depuis la fin des années 50, quand elle présentait une émission sur [l'antenne de] France 4, intitulée Boeuf mode et vache enragée".

Il me dit avoir beaucoup d'archives papiers, des bandes, des cassettes et des photos. On devrait se voir la semaine prochaine.

Papiers jaunis

Je me plonge dans des articles que j'avais mis de côté. Sur L'Oreille en coin du dimanche matin, d'une part, et sur les début de L'Oreille à la fin des années 60, d'autre part. Le papier journal jauni est décidément un bon véhicule pour les voyages dans le temps. Tout cela m'aide pour la précision des dates qui manque parfois dans les entretiens (qui ont l'avantage, eux, de donner de la chair aux souvenirs).

Ces coupures de presse me donnent aussi la "température" radiophonique de l'époque, avec par exemple les annonces des grilles de programmes des différentes stations. Impossible de passer ça sous silence, sinon comment comprendre la nouveauté et la différence apportées par L'Oreille en coin au moment où elle est apparue ?

Quelques images et textes croisés aujourd'hui, donc...

Dessin issu de La Semaine Radio-Télévision, juin 1971

L'Humanité Dimanche, octobre 1972

Article de Nicole Delamarre, L'Humanité Dimanche, octobre 1972

Ecoute aussi d'un extrait de L'Oreille du dimanche matin avec Giscard pour invité. Extrait trouvé par Norbert Baudru-Vallé. Merci à lui !

Ce n'est pas la girouette qui tourne...

Un extrait d'Oreille a été diffusé hier sur France Inter, dans l'émission "2000 ans d'histoire", de Patrice Gélinet. Il s'agissait d'un moment de L'Oreille en coin du dimanche matin. L'invité de l'émission, qui datait de 1985, était Edgar Faure.

Avec un peu de chance, l'émission sera encore en archive quand vous lirez ces lignes. Le lien pour vérifier est ici.

Quand la borne est franchie...

Yves Dappe a (co-)produit, pour L'Oreille en coin, une émission d'été en 1979 qui s'appelait : "Quand la borne est franchie, il n'y a plus de limite". Il m'a contacté via ce blog, où il a bien voulu laisser quelques commentaires. Ce qui a amené, bien entendu, une rencontre en face à face.

Après la discussion, il m'a prêté deux cassettes de ces émissions d'été. Un mélange de parodie (le comédien Marc Moro prenant des tons Pierre-Bellemarresques plus vrais que nature), de non-sens, de jeux de mots, de surréalisme... Quelque chose de très écrit, très préparé. Avec une belle constance dans l'absurde !

Trois extraits ci-dessous pour vous en convaincre... (Et merci donc à Yves Dappe !)

"Une surprise singulière"



"Si vous voulez un bon tuyau pour Auteuil..."



"Le grand théâtre de marionnettes de l'univers"