Oui, je sais...

Je reconnais que la période est molle. Mais bon, quand ça n'avance pas, ça n'avance pas. D'autres projets, d'autres obligations, on ne peut pas (toujours) être au blog et au moulin.

Aujourd'hui néanmoins, coup de fil à Christine Barbier-Bouvet, de l'Inathèque, qui se trouve à la BNF, Bibliothèque François-Mitterrand. Elle m'a très sympathiquement renseigné sur la manière d'avoir accès à leurs documents sonores, et aux pièces écrites qui les accompagnent.

D'après elle, dans ce fonds de l'Inathèque, il y a peu de choses sur L'Oreille en coin. Le dépôt légal radio et télé a été mis en route seulement à partir de 1995, soit cinq ans après la fermeture du dernier micro de L'Oreille. Je vais aller y voir quand même.

Autre problème : pour être sûr d'avoir une accréditation, il faut que je justifie du sérieux de mes recherches. Justification qui peut avoir la forme d'une lettre d'éditeur. Problème : je n'ai pas encore d'éditeur... Je ferai donc sans doute un tirage papier de ce blog, et des entretiens déjà retranscrits. Bref, j'essaierai de montrer que c'est bel et bien "sérieux" !

Par ailleurs, la BNF étant fermée du 5 au 18 septembre, et ne pouvant m'y rendre avant le 5, j'attendrai. Et par conséquent, ce blog aussi. Une fois encore !

Kriss sur le papier

Pendant que le temps coule, Kriss se pose dans Télérama. Le numéro de cette semaine, paru hier, avec Louise Attaque en couverture. Dans les pages radio (inaccessibles sur internet, quelqu'un peut-il m'expliquer ?), elle parle de son livre "Sagesse d'une femme de radio", paru à L'Oeil neuf, et de son drôle de métier... L'article n'évoque pas L'Oreille en coin, parle un strict minimum de FIP (dont elle fut la première voix). En revanche, il y a des mots justes sur son rapport "intime" avec les auditeurs. Jeu, famille, intime, résonance, invisible, souffle, vibration. Voix.

Images de radios

Un message illustré, avant quelques jours (encore !) de pause. J'ai reçu ce soir un livre dont j'avais croisé le titre plusieurs fois, et que j'ai finalement commandé dans une librairie en ligne, après que Guy Robert m'en eut rappelé l'existence. Il s'agit de La tête des nôtres, de Maurice Horgues, paru chez Robert Laffont en 1987. C'est le recueil de ses portraits, augmenté de quelques notes, lus face aux invités politiques de L'Oreille en coin du dimanche matin.

Il est étonnant de voir que certains noms des "portraitisés" ne disent quasiment plus rien aujourd'hui, alors qu'ils étaient il y a 20 ans suffisamment reconnus pour être en vedette dans l'une des émissions les plus écoutées de France (Didier Bariani, Monique Pelletier, Edwige Avice...). Assez drôle aussi de voir Henri Emmanuelli, invité le 23 juin 1985, qui est rangé parmi les "jeunes loups" (aux côtés d'Alain Juppé, de Lionel Jospin, de Dominique Baudis...), qualifié d'homme politique "notoirement méconnu". Et parmi les constances, d'une époque à l'autre, heureusement qu'il y a Jean d'Ormesson, reçu le 16 juin de la même année.

Petit clin d'oeil qui n'a rien à voir. J'ai remis la main sur un article des Inrockuptibles, datant de fin 2003, portant sur Arte Radio, la radio web de la chaîne Arte. Le titre de l'article : "L'Oreille en coin"... Il y a des références heureuses !

Quand L'Oreille revient par la fenêtre

L'Oreille en coin n'occupe pas tout mon temps (!), et parfois il m'arrive d'avoir d'autres activités que de chercher à raconter l'histoire de cette aventure. Si, si. L'autre jour, par exemple, je m'appliquais à un autre travail, et je faisais consciencieusement quelques recherches sur internet. Il s'agissait de me renseigner sur une bio à venir de François de Roubaix.

Je tombe sur un site qui est dédié entièrement à ce musicien, connu pour ces mutliples BO pour le cinéma et la télé. Et en arrivant sur le site, une pop-up s'ouvre automatiquent, et un son part. C'est la voix de François de Roubaix, extraite de... L'Oreille en coin ! Au printemps 1976, Thomas Sertillanges et Gilles Davidas avaient consacré deux éditions du "Cinéma pour L'Oreille" au compositeur, peu de temps après sa mort en novembre 1975. L'étonnant, c'est que Gilles Davidas m'avait justement parlé spécifiquement de cette émission, qui lui avait particulièrement tenu à coeur. Drôle de hasard.

François de Roubaix, photo issue du site qui lui est consacré

Hier, Gilles m'a donné une copie de cette double émission sur De Roubaix. Avec des musiques connues, d'autres moins, de ce compositeur étonnant auquel les musiciens électro d'aujourd'hui doivent beaucoup. Avec aussi un long témoignage du réalisateur Robert Enrico, qui a longtemps travaillé avec lui. Une émission qui prend son temps, qui laisse respirer les musiques...

Pour info, le site www.francoisderoubaix.com est riche et bien fait, et la biographie de François de Roubaix par Gilles Loison doit sortir fin novembre. Deux extraits musicaux : 1 et 2.

Surprise par téléphone

Un appel de Guy Robert, ce soir. Membre du Comité d'histoire de la radio (CHR), il a pris connaissance de mes recherches par Michèle Bidault-Van Tongeren. Il m'annonce qu'il est en possession d'une cassette pour le moins étonnante. Pas l'enregistrement d'une Oreille, mais d'une émission de RFI sur L'Oreille en coin, au début des années 1980, avec des interventions de Jean Garretto, Pierre Codou, Maurice Horgues. Une belle suprise qui tombe du ciel ! J'en dirai plus dès que je l'aurai écoutée.

Coïncidence, Guy Robert est l'auteur de "FIP une chaîne à contre-courant", un dossier publié il y a 4 ans dans les Cahiers d'histoire de la radio n°70, pour les 30 ans de la chaîne... dont les créateurs sont Jean Garretto et Pierre Codou. On est en famille !

Une équipe du dimanche après-midi, dans les dernières années.
De g. à d. : Christine Lamazière, Emmanuel Den, Hélène Pommier,
Kathia David, Jean-Jacques Pelletier, Denis Cheyssoux, Paula Jacques.

Un point sur le blog

Retour de vacances, donc rien de neuf... puisque c'étaient les vacances !
Mais quand même un truc sympa : Autour de L'Oreille adoubé par Pointblog, le magazine du blogging. Quelques mots qui sont là.